Vélo, region de los Lagos

Publié le par cookiscalade

    La découverte à ski de la région des lacs m'avait laissé entrevoir de nombreuses routes et pistes traversant des paysages exceptionnels. Mais c'est souvent la nuit et assez rapidement que nous les parcourions, alors vu le succès du précédent voyage à vélo je décide de retourner vers Puerto Montt. L'idée était de revoir sous un angle différent les volcans skiés quelques semaines auparavant mais aussi découvrir les premiers kilomètres de la Carretera Austral que nous ne pourrons pas faire cet été.

   Arrivé à Puerto Montt je rejoins le Lago Llanquihue, troisième plus grand lac du Chili, surplombé par l'Osorno et le Calbuco. Je profite avec joie d'un vent de mer qui me pousse agréablement, je ne peux m'empecher de penser à ce qu'il en sera au retour lorsque il faudra remonter au vent.

L'Osorno, surplombant el Lago Llanquihue

    Je rejoins le lac de Todos los Santos de l'autre coté du volcan Osorno et m'installe sur la plage de sable noir pour passer la nuit. Le lac est entouré de montagne, en particulier le Puntiagudo qui émerge. au dessus d'une multitudes de collinettes. En lisant le soir aux lueurs de la bougie je lève les yeux et voit un lever de lune, pleine,  par dessus les  montagnes qui bordent la lac, la surface de l'eau reflétant la lumière comme en plein jour.
El Lago de Todos los Santos et le Puntiagudo

Campement du premier jour sur fond de lac et de montagne

    Le lendemain je rejoinds l'Estuaire de Reloncavi que je longe. L'Osorno fait des apparitions entre les montagne et la forêt, chaque fois un peu plus petit alors que le Yate, le volcan qui ferme l'estuaire grandit. La route est à flanc de montagne et je dois rallonger l'étape prévu pour trouver un endroit convenable pour dormir. La délivrance arrive en traversant un rivière, à 100km du départ du matin, je vois une belle pelouse bien grasse au bord de l'eau. Une demie heure apres la tente et montée, et les pates chauffent pendant que je graisse le vélo.

La route qui longe l'estuaire

    Le matin le vent tant redouté m'attend dès les premiers coup de pédale. La recette magique est au rendez-vous : vent de face+ faux plat ascendant; je fais 25 km en 3h mais les paysages sont tellement beaux que je ne m'ennuie pas en prend mon mal en patience, surtout que je m'attend à des conditions bien pires en débouchant sur la pleine mer.
Sur la route qui mène à l'embouchure

    Lorsque j'arrive face à la mer le vent forci mais le terrain devient plat et la route suit la plage. Les villages que je traverse sont des villages de pecheurs et de constructeurs de bateaux.
Bateau en construction

Village de pécheur

   Dernier jour prévu du voyage, je pars pour rejoindre Hornopiren assez tot pour rentrer le jour meme a Puerto Montt et reprendre un bus pour valpo. Où je pensais trouver quelque village avec des commerces je ne trouve qu'une piste poussièreuse écrasée par un soleil de plomb. Vaincu par la chaleur et le manque de bouffe, je sors la paquet de riz de secours que j'afone sans sel ni sauce, mais qui pourtant me parait le meilleur plat du monde tellement je suis raide. Raguaillardi je continue vers Hornopiren. Les premiers sommets de Patagonie apparaissent au détour d'un virage. Les glaciers ne se jètent pas encore dans la mer mais les sommets blancs se reflètent dans l'eau.
Les premiers glaciers de patagonie

    Losque j'arrive à Hornopiren, le dernier bus est parti il y a peu. Je rebrousse donc chemin pour trouver un coin pour dormir tranquille, quand un camion de distibution de boisson s'arrète pour me prendre. Le vélo coincé entre les fûts de bierres je refais à vitesse éclair tous les kilomètres parcourus ces deux derniers jours. Je passe ma dernière nuit près du bas qui me ramènera tôt le lendemain matin sur la route de Puerto Montt. Il me restera alors 45km de route asphaltées qui me paraitront bien facil apres 350km de piste.
Le volcan Hornopirén


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